Pour l'heure, l'e-commerce d'art est un simple complément des galeries classiques. Mais les ventes en ligne égalent déjà la part des ventes aux enchères à l'échelle mondiale (5 %). Et selon l'Hiscox Online Art Trade Report (2014), le marché de l'art mondial en ligne serait le nouveau terrain à investir : il représente aujourd'hui 1,57 milliard de dollars et est estimé à 3,76 milliards de dollars à l'horizon 2018. DMême « Sotheby's et Christie's misent sur l'eldorado des ventes en ligne », relève Le Monde (16/07/2014). Sotheby's vient d'ailleurs de faire alliance avec Ebay, tandis qu'Amazon a investi ce marché en 2013...
Cette mondialisation des marchés, qu'accélère Internet, conduit-elle à la standardisation des œuvres proposées? On serait tenté de le croire, au vu de la plupart des œuvres dites d'art contemporain, qui semblent toutes puiser leur inspiration aux mêmes sources. Avec l'art moderne d'après-guerre, l'art contemporain est déjà le segment le plus rentable, représentant 44 % du volume des ventes dans le monde (46 % en valeur). Loin devant les impressionnistes et postimpressionnistes (13 % du marché global) et les Maîtres Anciens (10 % en volume, 7 % en valeur).
-Huffington Post