«THERE SHOULD BE COURSE IN FIRST GRADE ON LOVE»
Aussi les lectures qu'il nous propose de La princesse de Clèves, des Meilleures intentionsd'Ingmar Bergman, de Professeur de désir de Philip Roth ou de l'oeuvre de Milan Kundera ne sont-elles pas de simples exercices d'admiration. Après avoir magistralement ausculté dans chacun des romans "l'impuissance de l'amour à subjuguer le temps", Alain Finkielkraut recommande d'être attentif à "l'invité surprise de L'insoutenable légèreté de l'être", à ce moment où l'amour devient infinie "bonté" en charge de la finitude de l'autre, où éros cède la place à agapè. Inspirées, jusque dans leur vocabulaire, par la pensée d'Emmanuel Lévinas et les pages de La chambre claire dans lesquelles Roland Barthes, obsédé par l'évidence de la mort à venir du sujet photographié, relate son expérience d'une pitié au bord de la folie, ces lectures d'Alain Finkielkraut donnent puissamment envie de lire ou de relire les oeuvres dont ils nous parlent avec ferveur.
-L'Express
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