Sunday, July 24, 2011

LE MARCHÉ DE L'ART CONTEMPORAIN: LA VRAIE QUESTION

Le recent article du magazine The Economist posait bien la question inhérente au marché de l'art chinois contemporain. Bien sur les chinois très riches achètent désormais l'art local tout comme l'art international. Mais souvent cela se fait sans tenir compte d'une quelconque valeur muséale éventuelle, de l'ancrage d'une oeuvre dans l'histoire de l'art, de son évaluation par les critiques d'art, etc. Dans le passé cela s'est toujours fait par le circuit plus ou moins informel de la filière juive. Daniel-Henry Kahnweiler, Peggy Guggenheim, Gertrude Stein. Puis après la seconde guerre mondiale, d'autres juifs cette fois américains, ont pris le relai. Harold Rosenberg et Clément Greenberg, Henry Geldzahler, Léo Castelli, jusqu'à Charles Saatchi, et autres collectioneurs juifs de premier plan que sont aujourd'hui Elie Broad, Steven Cohen, ou Léonard Lauder. Les contours futurs du marché de l'art contemporain chinois se trouvent ainsi définis graduellement à travers cette simple question: les collectioneurs et propriétaires de galleries juifs vendent-ils davantage l'art chinois contemporain que les grands collectioneurs juifs ne l'achètent, ou est-ce plutôt le contraire? Quels artistes chinois ont recu des critiques élogieuses de la part de critiques et historiens de l'art juifs? En bref, l'art contemporain chinois : Is it good for the jews?

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