Monday, November 02, 2015

ALAIN FINKIELKRAUT ET CAMILLE PAGLIA: LA SIMILITUDE OU LE POINT WARHOL DE L'ART


À première vue, peu de choses semblent unir le philosophe juif français Alain Finkielkraut et la féministe américain «auto-proclamée «anti-féministe» Camille Paglia. Et pourtant quand on pense au monde de l'art actuel ou encore à celui de l'éducation, leur positions se rejoignent fort souvent. Alain Finkielkraut ne fait pas secret de son amour pour l'art moderne et de son indifférence envers l'art contemporain. Il qualifie les oeuvres d'un Jeff Koons de gros jouets criards et n'a guère davantage de sympathie pour celles d'un Anish Kapoor par exemple.

Paglia quant à elle, est une fan avouée d'Andy Warhol. Du même souffle elle affirme que la longue tradition d'art révolutionnaire ou engagée a pris fin en 1962 lorsque ce même Warhol exposa ses célèbres peintures de boîtes de soupe Campbell. Pour Paglia ce geste signifie la fin de l'art dit d'avant-garde. Celui -ci ne produirait depuis lors que des oeuvres stériles en ne se parlant qu'à lui-même dans une sorte de chambre à échos. Une tendance encore plus manifeste lorsque dit-elle, on considère l'abandon totale de la question de Dieu dans la vaste majorité des oeuvres d'art contemporain. Or pour qu'une oeuvre s'inscrire dans la durée et la pertinence elle ne peut évacuer cette question. Toutes les grandes oeuvres se sont confrontées d'une manière ou d'une autre au phénomène religieux. Soit pour illustrer une foi fervente soit en adoptant une attitude résolument anti- ecclésiastique. Mais jamais cette question n'a été évacuée par les plus grands artistes. 

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