Saturday, September 21, 2013

«I JUST READ EVERYTHING»


Daniel Templon, dont la première galerie ouverte en 1966 se situait dans une cave du quartier Saint-Germain à Paris, inaugura sa galerie actuelle en 1972, rue Beaubourg, en face du futur Centre Georges-Pompidou. Il n’a pas pignon sur rue. La porte cochère donne dans une cour et la galerie est à l’arrière. Peu importe, c’est la programmation qui fait la galerie ! Et elle ne tarde pas à devenir l’une des plus singulières de la capitale française. Il faut dire qu’il se distingue d’emblée en tournant le dos à l’art d’après-guerre, toujours en vogue à l’époque, celui de l’Ecole de Paris. En 1968 il a visité la Documenta de Kassel et a compris que de nouvelles orientations se développaient.
Rapidement il montre Arnal, Buri, Télémaque, Rancillac avec "pornographie", qui lui vaut une attaque en règle, Martin Barré, Journiac dans ses performances ou Ben et Fluxus à travers des happenings, et encore les conceptuels, Kosuth, Venet, Art&Language… La voie internationale est largement ouverte et c’est dans ce créneau qu’il va tracer son chemin jusqu’aujourd’hui.
Il fut aussi le pionnier de l’art américain à Paris. "Je les avais vus à Kassel, je savais que je les montrerais. Ensuite je les ai revus à Cologne et à Düsseldorf, chez Der Spiegel et chez Konrad Fischer. Comme je voulais exposer Donald Judd, je suis allé à New York où j’ai rencontré Léo Castelli et ce fut le début d’une amitié qui a duré jusqu’à son décès, d’autant plus que l’on se retrouvait tous les étés en Provence. C’est grâce à lui que j’ai pu exposer les Américains ! Sonabend avait essayé mais c’était trop tôt !"

-LaLibre.be

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