Saturday, October 20, 2012

«GOOD BUSINESS IS THE BEST ART»


Peut-on parler de l’art contemporain comme d’une valeur refuge?
Non. Pas l’art contemporain au sens strict. Dans le cas des maîtres anciens et des classiques-modernes, il faut faire très attention à leur authenticité. Une fois le processus de vérification assuré, on peut parler de valeur refuge. Certains artistes d’après-guerre sont très établis au niveau du marché. Des artistes comme Pollock ou Lichtenstein par exemple. On peut aussi les mentionner comme valeurs refuges. Mais dans l’art contemporain, la volatilité est assez forte. Au niveau du marché, mais aussi des tendances. Et l’on observe des cycles qui s’accélèrent.
C’est-à-dire?
Précédemment, la carrière d’un artiste se développait plus lentement. Aujourd’hui, on voit des artistes très jeunes, certains juste sortis de l’école ou encore en école, qui se retrouvent vendus dans des foires importantes. La tendance se répand. On ne sait pas combien de temps cela va durer. Mais sur ces artistes-là, le risque est quand même assez évident. Ces artistes risquent de disparaître, non seulement du marché mais de la scène culturelle en tant que telle. Il faut donc faire attention. Sur ce marché, il faut être très au courant de ce qui peut se passer. Mais je dis toujours qu’en art, il faut s’intéresser aux artistes pour leur valeur artistique avant leur valeur financière. C’est encore plus vrai pour ce qui concerne l’art contemporain.
Nicolas Galley
www.24heures.com

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