BERNARD HENRY LEVY À PROPOS DU JOURNAL D'ANDY WARHOL
" Je n'ai pas de mémoire, disait Andy Warhol. Mon cerveau est comme un magnétophone qui aurait une seule touche, pour effacer. " Moyennant quoi le maître du pop art a passé les dix dernières années de sa vie à appeler chaque matin sa collaboratrice, Pat Hackett, pour lui dicter les moindres détails de la nuit qu'il venait de passer explique Bernard-Henri Lévy dans la présentation du Journal d’ Andy Warhol. Le résultat, continue BHL, est une passionnante succession de scènes, cruelles ou cocasses, misérables ou scabreuses, où défile tout ce que le théâtre new-yorkais a pu compter de personnages. De Truman Capote à Jackie Onassis, de John Lennon à Donald Trump, Grace Jones ou Liz Taylor, ils sont tous là, épinglés par ce collectionneur de génie qui les observait mine de rien et consignait leurs grimaces sur son polaroïd intérieur.Et c'est avec un plaisir probablement égal à celui qu'ont dû éprouver - toutes proportions gardées - les contemporains de Saint-Simon ou du cardinal de Retz que l'on assiste à ces soupers, fêtes en tout genre et coke-parties qui ont fait les riches heures du " Studio 54 " et de la " Factory ".
-EVENE
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